CARASSIN
Le carassin a un cousin connu sous le nom de carassin doré ou Carassius auratus, originaire d’Extrême Orient et introduit en Europe par les Portugais au 12e siècle comme poisson d’aquarium. Il s’agit du fameux poisson rouge !
Carassius carassius - Linné, 1758
Famille des Cyprinidés
Noms étrangers : Crucian carp, gold fish (anglais), Karausche, Giebel (allemand), carassio, dorato (italien), carpin (espagnol), karas (croate).
Durée de vie : en moyenne 8 ans, jusqu’à 12 ans
Taille : en moyenne 20 cm, jusqu’à 40 cm
Poids : en moyenne 500 g, jusqu’à 2 kg
Description :
De part son corps massif, légèrement comprimé latéralement et couvert de grandes écailles cycloïdes, le carassin ressemble à une carpe. Mais à la différence de celle-ci, son corps est beaucoup plus court et haut, il dépasse rarement 40 cm. La tête est relativement petite avec un œil assez grand et une bouche dirigée vers le haut et dépourvue de barbillons. Les nageoires ont des bords arrondis.
Sa robe est brun-olivâtre, toujours foncée sur le dos et s’éclaircissant sur les flancs. Le ventre est jaunâtre, les nageoires grises à l’exception de l’anale et de la ventrale qui sont souvent rougeâtres.
Habitat et mœurs :
Originaire du bassin de la mer du Nord, du bassin de la Baltique et de celui de la mer Noire, le carassin a été introduit en Europe à la même époque que la carpe, principalement dans les étangs. Il se plaît particulièrement bien dans toutes les eaux stagnantes, riches en végétation aquatique et à fond vaseux, étangs, canaux, bras morts, rivières à courant très lent. Le carassin peut résister à des conditions extrêmes telles que les sursaturations et déficits en oxygène dissous ou la baisse importante du niveau d’eau.
Régime alimentaire :
Omnivore, le carassin se nourrit de zooplancton et autres petits organismes, mais aussi d’algues et de proies animales, vers, larves d’insectes. Poisson d’eau chaude, il s’alimente principalement durant la période estivale, il passe l’hiver à l’état de léthargie.
Reproduction :
Le frai se déroule près des rives recouvertes d’herbes en mai et juin, lorsque les eaux se réchauffent aux environs de 18°C. Chaque femelle libère, en fonction de son poids, de 100.000 à 300.000 ovules qui fécondées par le mâle adhèrent et s’agglutinent sur les tiges des plantes aquatiques. L’incubation dure une semaine environ. Une fois nés, les alevins, longs de 3 mm, demeurent collés aux plantes aquatiques jusqu’à la résorption du sac vitellin.